Gérer l’Énergie Organisationnelle : Un impératif stratégique
J’avais eu plaisir de publier mon premier livre, Le nouvel horizon de la transformation digitale, les 9 piliers pour développer une stratégie Data Driven, en février 2022, avec :
Jean Barrère, Nouamane Cherkaoui
Lors de nos interactions durant ces deux dernières années (2022 – 2024) avec les dirigeants et les cadres des entreprises, un constat revient fréquemment : l’épuisement des équipes. Confrontées à des mutations rapides des préférences des consommateurs, des avancées technologiques, des défis environnementaux, des fluctuations économiques et des bouleversements géopolitiques, les organisations sont forcées de se réinventer en permanence. Ces turbulences exigent des ajustements constants qui perturbent les routines établies, causant fatigue et, dans les cas les plus sévères, un épuisement professionnel marqué.
L’énergie organisationnelle, cruciale pour le dynamisme et la résilience d’une entreprise, se manifeste par la capacité à mobiliser, déployer et renouveler ses ressources pour atteindre ses objectifs et s’adapter efficacement aux défis changeants. Il faut optimiser cette énergie en se basant sur deux aspects des neuf piliers : la signature du Maker et la culture d’entreprise.
A) La Signature du Maker et la Compréhension des Limites
Les leaders inspirants, les Makers, jouent un rôle crucial dans la modulation de l’énergie organisationnelle, leurs approches pouvant revitaliser ou épuiser les ressources humaines. Chacun de vous a probablement en tête le nom d’un Maker qui vous a motivé et fait progresser, et un autre qui vous a poussé dans vos retranchements, mais épuisé !
Les Makers doivent :
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Identifier les capacités des individus et des équipes : Reconnaître les seuils de tolérance à l’innovation et au changement est essentiel pour maintenir un environnement de travail sain et en évolution. Cela implique la mise en place de systèmes de feedback continu et des évaluations régulières pour ajuster les charges de travail et les attentes en conséquence.
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Favoriser un environnement propice à l’innovation continue : Promouvoir une culture où l’apprentissage et l’erreur sont intégrés comme des composantes essentielles du succès. Ceci peut être réalisé par la création d’espaces dédiés à l’expérimentation et par la valorisation des tentatives, réussies ou non, comme fondamentales pour l’apprentissage organisationnel.
B) Cultiver une Culture d’Entreprise Positive
Une culture d’entreprise robuste est directement liée à une énergie organisationnelle dynamique. Pour cela, les dirigeants doivent :
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Promouvoir des valeurs partagées : Impliquer activement les employés dans la définition et l’incarnation des valeurs organisationnelles garantit que ces dernières sont véritablement intégrées dans les pratiques quotidiennes.
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Maintenir une communication transparente : Mettre en place des canaux formels et informels pour faciliter un dialogue ouvert et continu, améliorant ainsi la confiance et l’engagement des employés.
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Établir un système de reconnaissance efficace : Développer des programmes de reconnaissance qui répondent aux besoins et préférences des employés, combinant des récompenses financières et non financières pour motiver et fidéliser.
Nous avons mis l’accent sur la signature du Maker et la culture d’entreprise dans la gestion de l’énergie organisationnelle, mais il est essentiel de ne pas négliger les autres piliers qui contribuent également à dynamiser et soutenir le changement.
Et vous, quelle est votre expérience et votre avis sur ce thème important de la transformation digitale ?
Licence : Cet article est publié sous la Licence MIT.
